Après des appels lancés sur les réseaux sociaux visant à transformer Paris en "capitale de l’émeute", le ministre de l’Intérieur redoute la présence de "1000 à 2000 activistes radicaux" lors des manifestations du 1er Mai.
Le rendez-vous des travailleurs et des syndicats ce mercredi 1er mai risque d’engendrer une mobilisation massive et pas forcément pacifiste à Paris. Après de nombreux appels à transformer la ville en "capitale de l’émeute", le gouvernement et forces de l’ordre craignent de nouveaux affrontements.
Selon Christophe Castaner, ce 1er mai 2019 serait un "1er mai à risque". Lors d’un point presse au ministère de l’Intérieur, mardi 30 avril, il a déclaré s’attendre à "1000 à 2000 activistes radicaux" qui pourraient être renforcés par des personnes venant de l’étranger. Avec "plusieurs milliers de Gilets Jaunes qui se sont peu à peu radicalisés", ils tenteraient de "semer le désordre et la violence", a-t-il redouté, selon Le Figaro.
Le gouvernement a alors décidé de déployer un dispositif de sécurité exceptionnelle. Christophe Castaner a affirmé que plus de 7 400 policiers et gendarmes seraient mobilisés dans la capitale. Il a en outre assuré que les manifestations seront suivies "avec la plus grande vigilance".
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