Alors que les Gilets jaunes s’apprêtent à bloquer les routes pour protester contre la hausse du prix de l’essence, les opposants de ce mouvement veulent aussi se faire entendre.
Le mouvement des " gilets jaunes " prévu le 17 novembre ne fait pas l’unanimité, que ce soit sur les réseaux sociaux ou du côté des associations de défense de l’environnement en métropole. Face aux nombreux points blocages déjà programmés pour samedi, la résistance au mouvement, de son côté, s’organise également pour faire entendre leur voix.
Le même jour, du côté de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), une contre-manifestation de cyclistes de l’association Vélo Utile aura lieu. Selon un des responsables de l’association, Clément Janot , leur but n’est pas de faire une confrontation, mais "faire entendre un autre son de cloche". Selon lui, "il n’y a pas que la voiture", le vélo serait "une alternative crédible et sous-utilisée". C’est la raison de leur initiative avec comme slogan : "Essence trop chère ? Changez de pompe".
Le coup de gueule d’un père de famille, Anthony Hamon, contre les blocages du 17 novembre avait également fait le tour des réseaux sociaux au début du mois de novembre. "Y’a pas UN SEUL pu**in de blocage de la planète pour ça. Pas un", s’insurgeait l’homme de 35 ans. "Et toi là, toi, ça te ’révolte’ de payer ton litre de diesel plus cher qu’avant...? Et parce que tu payes ton pu**in de diesel plus cher tu veux nous bloquer le pays...? ".
Interrogé par Europe 1, l’homme a affirmé comprendre ces gens qui se mobilisent étant donné qu’il a également une voiture et paierait "50 euros de plus" pour faire le plein. Seulement, l’état de la planète qu’il laissera à ses descendants l’inquiète également. Il regrette que la hausse du prix de l’essence agite plus les gens que le réchauffement climatique.
Les organisations de défense de l’environnement sont contre ce mouvement des Gilets jaunes. Le 10 novembre dernier Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, a indiqué dans les pages du Figaro : "Nous nous désolidarisons du mouvement de contestation dans la mesure où nous sommes favorables à une hausse progressive des prix des carburants". Ils auraient besoin d’un financement pour opérer dans la transition énergétique.
(Sources : Europe1/RTL)