Adrien Quatennens (LFI) est revenu à l’Assemblée nationale. Un retour mal vu par beaucoup d’élus… Aurore Bergé, la patronne du groupe Renaissance, a fait savoir qu’elle allait déposer une proposition de loi pour rendre inéligibles les personnes condamnées pour violences conjugales.
Le mercredi 11 janvier, Adrien Quatennens est revenu à l’Assemblée nationale. Condamné pour violences conjugales sur sa future ex-femme, l’Insoumis a décidé de faire son retour en commission des affaires étrangères, en dépit de sa mise à l’écart du groupe LFI pour 4 mois. C’est avec virulence que la présidente du groupe Renaissance a réagi à la situation.
Aux côtés du président Renaissance de la commission des lois, Sacha Houlié, Aurore Bergé a indiqué qu’elle allait déposer une proposition de loi (PPL) pour que les personnes condamnées pour des faits de violences conjugales soient inéligibles.
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"Il est une évidence que ce retour ne peut pas être passé sous silence, qu’il n’a rien de naturel, qu’il n’a rien de banal", a dit l’élue des Yvelines devant les journalistes. "Raison pour laquelle nous déposons ce jour une PPL qui vient compléter le dispositif que nous avons adopté en 2017 pour créer une peine complémentaire d’inéligibilité pour ceux qui auraient été condamnés par des faits de violences conjugales ou intrafamiliales", a continué Aurore Bergé dans des propos recueillis par Le Figaro.
Le dispositif concernerait les personnes condamnées "même quand les faits de violence n’auraient pas entraîné d’ITT". Elle a appuyé : "on ne peut plus rester dignement un parlementaire et représenter l’ensemble des Français quand on a été condamné par des faits de violence".
Cette proposition de loi va être débattue en marge de la prochaine niche parlementaire de Renaissance, début mars.
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