Au lendemain des violences urbaines qui se sont produites à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, plusieurs personnalités politiques ont exprimé leur indignation.
La soirée du samedi 2 novembre a été mouvementée dans la ville de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), dans la grande banlieue parisienne. Un affrontement entre des jeunes et des forces de l’ordre a éclaté, donnant lieu à des violences urbaines qui ont provoqué des dégâts importants. Un chapiteau de cirque géré par une association culturelle implanté dans la ville depuis trente ans a été détruit, rapportent plusieurs médias. D’après Franceinfo, il aurait été apparemment incendié volontairement.
A la suite de ces violences urbaines, plusieurs personnalités politiques, dont le ministre de l’Intérieur, se sont indignées. La maire LR de la ville, Catherine Arenou, s’est dite "écœurée" par l’incendie du chapiteau qui abritait le centre des arts de la scène et du cirque de la ville. Elle a dénoncé un acte "délibéré" puisqu’il y aurait eu "deux départs de feu, sur deux côtés" du bâtiment. Evoquant les coupures quotidiennes d’éclairage public provoquées par certains jeunes, elle a déploré que la ville est "la proie d’agressions diverses et variées depuis plusieurs jours".
J’ai pleine confiance en la @PoliceNat78 pour identifier les auteurs de ces actes lâches et imbéciles et les traduire en Justice.
Indéfectible soutien aux policiers et pompiers pris pour cible hier soir alors qu’ils rétablissaient l’ordre et protégeaient nos concitoyens. https://t.co/uUwY5Ne4p7— Christophe Castaner (@CCastaner) 3 novembre 2019
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a condamné des "actes lâches et imbéciles". Il a exprimé sa "pleine confiance" dans la police pour interpeller les auteurs afin qu’il qu’ils soient punis. Plusieurs personnalités de droite se sont également indignées de ces incidents, qui s’inscrit dans un contexte de multiplication de violences urbaines, note RT France. Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a fait part de sa solidarité sur Twitter : "S’en prendre à un lieu de culture dans les quartiers populaires est abject et absurde".
Écœurée par les attaques commises cette nuit à @ChanteloupLV. L’Arche, centre des arts de la scène et du cirque, est en cendres. Nous sommes anéantis mais nous nous relèverons et nous reconstruirons ! @Prefet78 @Les_Yvelines @villeetbanlieue @leszebres @CUGPSEO @EPYvelines pic.twitter.com/8BGA4HjTYZ
— Catherine Arenou (@CatherineArenou) 3 novembre 2019
Mais d’autres responsables politiques ont adopté un ton plus fort. Evoquant une agression perpétrée par une "trentaine de racailles", le chef du parti Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a indiqué que le Gouvernement était "incapable de faire respecter l’ordre". Sous le même ton, le sénateur LR Roger Karoutchi a appelé à "restaurer l’autorité de l’Etat", en demandant à l’exécutif de réprimander ces "guérillas urbaines". Du côté RN, Marine Le Pen a estimé que cette violence "démontre la faillite d’un gouvernement qui n’a pas pris la mesure du danger des zones de non-droit et des narcoquartiers".
Les scènes de guerre urbaine se multiplient ! Cette nuit à #ChanteloupLesVignes, une trentaine de racailles ont incendié des bâtiments et tendu un guet-apens à nos policiers et pompiers, qui ont été attaqués au mortier...
Le Gouvernement est incapable de faire respecter l’ordre ! pic.twitter.com/kN1WtUlOnD— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 3 novembre 2019
A Chanteloup les Vignes,des équipements publics incendiés,des pompiers et des policiers attaqués au mortier !! Le Gvt doit lutter fermement contre cette guérilla urbaine qui cible policiers,gendarmes,pompiers,médecins..Restaurer l’autorité de l’Etat partout c’est la République .
— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) 3 novembre 2019
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