Après avoir annoncé la suppression de 1 800 postes de fonctionnaires en 2019, le ministre de l’éducation nationale s’est voulu rassurant.
Le ministère de l’Education Nationale va supprimer 1 800 postes de fonctionnaires en 2019. Ce chiffre représente 0,2% des emplois de ce ministère.
Cette annonce a suscité les inquiétudes du personnel enseignant et des parents. Pour y répondre, le ministre a tenu à rassurer que le nombre d’élèves dans chaque classe sera maintenu. Une annonce qui va apaiser l’inquiétude du Syndicat National des Enseignements de Second degré ou SNES et celle de la Fédération Syndicale Unitaire ou FSE.
Ces syndicats craignent également que la réduction du nombre de profs implique l’augmentation de celui d’élèves par classe. Intérrogé sur France Inter lundi, le ministre a assuré que "les taux d’encadrement dans les collèges et les lycées" seront gardés. L’augmentation du budget à environ 850 millions d’euro permettra d’augmenter plus d’heures supplémentaires, rapporte Franceinfo
VIDEO. "Il n’y aura aucun élève en plus" par classe, promet Jean-Michel Blanquer, après l’annonce de la suppression de 1 800 postes dans l’Education nationalehttps://t.co/F4C9vCNkm9 pic.twitter.com/MeGJfdELhY
— franceinfo (@franceinfo) 17 septembre 2018
Selon Jean-Michel Blanquer, seuls les collèges et les lycées seront concernés par cette suppression ainsi que les services administratifs. Cependant, le ministère va recourir aux heures supplémentaires exonérées de cotisations salariales pour assurer le maintien du volume d’enseignement.
Pour le ministre de l’Education nationale, ces suppressions de postes permettront un investissement dans le premier degré. Elles aideront à augmenter le pouvoir d’achat des professeurs et à "avoir des marges de manœuvres pour faire de vrais choix politiques ".
Jean-Michel Blanquer a indiqué qu’en 5 ans, un professeur débutant devrait ainsi avoir au moins 1000 euros de plus sur son salainre annuel. Par ailleurs, le ministre va créer un observatoire du pouvoir d’achat des professeurs afin de maintenir un dialogue social mais aussi d’avoir une vision à l’échelle du quinquenat sur ces augmentations.