Après l’utilisation non autorisée d’extraits vidéo dans son clip d’annonce de candidature à l’élection présidentielle, Eric Zemmour a été condamné vendredi 4 mars. Son entourage a affirmé que le polémiste ferait appel de cette décision.
Le candidat de la Reconquête à la présidentielle avait choisi une vidéo remplie d’extraits de films et de reportages pour officialiser son entrée en lice dans la course à l’Elysée, le 30 novembre 2021. Le polémiste d’extrême droite et son équipe avaient cependant omis d’effectuer les démarches nécessaires pour l’obtention des droits d’auteur de certaines images.
Les sociétés Gaumont et EuropaCorp, les réalisateurs Luc Besson et François Ozon ou encore la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) avaient alors assigné M. Zemmour et son parti pour "contrefaçon" et "atteinte aux droits moraux et patrimoniaux".
Vendredi 4 mars, le verdict est tombé. L’ancien chroniqueur a été condamné. Il devra verser la somme de 70 000 euros aux plaignants. Le tribunal lui a en outre ordonné de cesser la diffusion de son clip avec les extraits vidéo, selon "Nextinpact". Cette décision s’applique sous 7 jours, sous peine d’une amende de 1500 euros, à payer par jour de retard à l’expiration du délai.
Lors de l’audience en janvier, l’avocat de Mr Zemmour, Me Olivier Pardo, avait dénoncé une tentative de "censure", et défendu l’usage d’extraits vidéo "dans le cadre d’une courte citation". Il avait alors réclamé l’irrecevabilité de la procédure. L’équipe du candidat d’extrême droite a indiqué, vendredi, qu’elle ferait appel de sa condamnation.
> L’actualité en continu sur Linfo.re