La candidate socialiste Valérie Pécresse est revenue sur sa tenue, jugée indécente, qui avait fait scandale à l’Assemblée nationale en février 2013.
Invitée sur RTL lundi 14 février, Valérie Pécresse a indiqué qu’elle n’est pas coquette. "Je suis efficace, je ne suis pas une femme qui fait des chichis", a-t-elle affirmé, rapporte Closer.
La candidate à la présidentielle 2022 est revenue sur un fait datant du 3 février 2013 à l’Assemblée nationale. Ce jour-là, elle a été convoquée en urgence pour débattre sur le projet de loi visant à autoriser le mariage pour tous. Elle était arrivée avec un vieux jean gris délavé, qui n’avait pas du tout plu à Christian Jacob, le patron des députés UMP. D’ailleurs, ce dernier a qualifié sa tenue d’indécente.
Valérie Pécresse a souligné que ce vêtement n’était pas volontaire et que les élus, appelés en urgence, étaient tous venus "comme ils étaient habillés". Elle a cependant, reconnu que le "coup de jean" était lié à un contexte bien particulier, mais elle n’a pas oublié le conseil de Ségolène Royal. "Elle m’a dit que les Français ne se reconnaissaient pas dans les femmes qui portaient des robes", a lâché la candidate au micro de la chaîne.
Le magazine rappelle que Cécile Duflot avait fait les frais de son "audace" vestimentaire en 2012, car lors d’un conseil des ministres, elle a porté un jean. Elle avait fait l’objet de plusieurs critiques, dont celle de Nadine Morano qui avait expliqué l’importance, selon elle, de "la différence entre la dilettante du week-end et la tenue du Conseil des ministres".
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