Valérie Pécresse : "J’ai demandé un plan d’embauche ’zéro charge sociale’ pour les jeunes à l’Etat"

Un plan d’embauche spécifique

Sur BFMTV, Valérie Pécresse a déclaré que la crise sociale est devant nous et a avoué avoir "très peur" pour les jeunes. Selon elle, après deux mois de confinement, l’économie a pris un coup dur. Et les jeunes diplômés, sur le point d’intégrer la vie active, arrivent sur un marché de travail précaire. Elle a confié "avoir très peur pour les jeunes, peur d’une génération sacrifiée (...) pour les jeunes qui vont avoir leur qualification en juin et que personne ne va embaucher".
D’où sa décision de proposer au gouvernement un plan d’embauche spécifique pour ces jeunes. La présidente de la région Ile-de-France a, en effet, demandé à l’État un plan d’embauche "zéro charge sociale" à l’adresse des jeunes et cela pendant deux ans.

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Des initiatives face à la "montée de la précarité"

Valérie Pécresse a insisté sur une "montée de la précarité" qui se profile et la nécessité de devoir faire un "effort de solidarité". Elle a annoncé que les directeurs de régions auraient pris la décision de donner "des jours de RTT en faveur des associations". Il s’agit de les transformer en argent et donner la somme récoltée aux associations. Dans la foulée, elle a aussi lancé un appel aux gens qui touchent des salaires très élevés de penser à faire des dons.

La présidente de la région Ile-de-France a, par ailleurs, fait part de la mise en place par la région d’un plan précarité. Il est notamment question d’"acheter tous les surplus alimentaires des agriculteurs qui sont ensuite donner aux 109 000 familles les plus modestes", rapporte Le Figaro. 

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