Après la diffusion de la tribune d’Emmanuel Macron lundi 4 mars, Marine Le Pen a affirmé que c’est une "victoire idéologique de son parti".
Diffusée lundi 4 mars dans les 28 pays membres de l’Union européenne ou UE, la tribune d’Emmanuel Macron a suscité beaucoup de réactions, a rapporté le journal Le Figaro. Appelant à une "renaissance européenne", cette lettre est une "victoire idéologique qui est la nôtre", selon Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national ou RN.
Invitée jeudi 7 mars sur la chaîne RTL, la présidente RN a affirmé que le président de la République a développé l’intégralité des thèmes que son parti a martelé depuis des années. "Cela fait longtemps que nous sommes montés au créneau critiquant de manière extrêmement ferme le fonctionnement de l’UE", a-t-elle estimé.
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La seule différence, d’après la députée du Pas-de-Calais, est la solution qu’Emmanuel Macron propose. "C’est la même que celle qui nous est vendue depuis maintenant 30 ans", a-t-elle critiqué, c’est-à-dire "plus d’Union européenne". Dans la foulée, la présidente RN a aussi signifié que le chef de l’Etat est devenu le directeur de campagne de la LREM ou La République en marche. "Il est totalement sorti de son rôle de président de la République", a-t-elle fustigé.
Toutefois, cette tribune permet de mettre en évidence "le clivage entre les mondialistes et les nationaux", a continué Marine Le Pen. Mais également elle montre la différence entre les européistes et les nationaux dans le cas de cette campagne européenne. Selon elle, une coopération européenne peut exister mais elle ne peut exister qu’entre des nations européennes. Pourtant, "le problème, c’est que les nations disparaissent de son projet", a-t-elle critiqué.
Par ailleurs, après la diffusion de cette tribune Emmanuel Macron a lancé une plateforme internet baptisée "Renaissance".