Quelles sont les règles vestimentaires en vigueur pour les parlementaires ?
Pour rappel, la droite critique les députés de gauche qu’elle trouve débraillés. Renaud Muselier qualifie la gauche de "sale, débraillée", et qui "crie partout". Dans la foulée, le député LR Eric Ciotti réclame l’obligation du port de la cravate au sein de l’Hémicycle.
De son côté, la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a réagi à cette polémique sur France 2 en déclarant : "Je ne suis pas là pour exercer la police vestimentaire à l’Assemblée, je fais confiance aux parlementaires". La responsable a simplement tenu à rappeler que le règlement prévoit que la tenue des députés "doit rester neutre et s’apparenter à une tenue de ville".
L’article 9 de l’instruction générale du Bureau stipule depuis septembre 2018 ce qui est interdit à porter au sein de l’Hémicycle. Il est ainsi notamment "prohibé le port de tout signe religieux ostensible, d’un uniforme, de logos ou messages commerciaux ou de slogans de nature politique".
Les robes sont autorisées, malgré les critiques grossières à l’égard de la robe à fleurs de Cécile Duflot en 2012. La tenue tahitienne (chemise à fleurs, short, sandales) de Moetai Brotherson et Tematai Le Gayic n’est pas non plus interdite étant donné qu’il s’agit d’habits traditionnels respectueux de l’institution et des électeurs, rapporte 20 Minutes.
Face aux critiques de la droite, le député LFI Louis Boyard, a réagi en critiquant à son tour les costumes aux "prix exorbitants" au sein de l’Hémicycle. Pour l’élu, ces costumes constituent un symbole d’une "arrogance vestimentaire", que les vestes Hugo Boss ou Armani renvoient une image "déplorable" de l’Assemblée en particulier "au regard de l’explosion de la pauvreté dans notre pays".
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