Syrie : François Hollande favorable à "toute réaction, y compris militaire"

LINFO.RE – créé le 12.04.2018 à 12h49 – La rédaction

	Tweet

Au micro de FranceInter ce jeudi 12 avril, l’ancien chef d’État François Hollande s’est dit favorable à "toute réaction" de la France "y compris militaire" , à la suite des attaques présumées par armes chimiques à Douma samedi, en Syrie.

A lire également

Absence des escrimeurs russes aux JO Paris 2024

Syrie : une base de la coalition visée par des tirs de roquettes depuis l'Irak — Syrie : une base de la coalition visée par des tirs de roquettes depuis l’Irak

La Russie use de son Veto

François Hollande, ex-président de la République, a dénoncé le blocage de la Russie, par un Veto, du projet de résolution américain pour la création d’un mécanisme d’enquête sur le recours aux armes chimiques en Syrie. D’ailleurs, c’est la douzième fois que la Russie utilisait son Veto depuis le début de la guerre en Syrie. "Il s’agit de répondre à la violation d’un traité (concernant l’utilisation des armes chimiques, ndlr) par la Syrie", a-t-il insisté.

Intervention militaire en Syrie

François Hollande a rappelé qu’entre lui et Barack Obama, il y avait déjà eu une longue discussion sur la possibilité d’une intervention militaire après l’utilisation d’armes chimiques en Syrie en 2013, mais finalement Obama avait reculé en proposant une autre solution. "Il n’y avait plus qu’à donner l’ordre, se souvient François Hollande. Mais Barack Obama considère alors qu’il faut choisir une autre option : convoquer le Congrès des États-Unis et ouvrir une négociation pour la destruction des armes chimiques", a souligné François Hollande.

L’attitude de la Russie incompréhensible

François Hollande a été choqué par l’attitude de la Russie à vouloir contrer d’éventuels tirs contre la Syrie. "Qu’ils élèvent le niveau de la menace, on peut le comprendre. Ils soutiennent al-Assad depuis le début, analyse-t-il. Mais il ne s’agit pas de faire la guerre aux Russes. Il s’agit de répondre à la violation d’un traité par la Syrie. Des armes chimiques ont été utilisées, il faut frapper les sites (où elles sont produites, ndlr). Et on peut se poser la question : pour les Russes qui les occupent ?", a conclu l’ancien président.

(Source : Le Figaro)