Gutner/SIPA
Un grand plan d’action, initié par le gouvernement, inclut une hausse de l’enveloppe dédiée au mal-être agricole.
Selon les statistiques, le nombre des suicides est élevé chez les agriculteurs par rapport au reste de la population. face à cette situation alarmante, le Sénat a voté le 12 novembre la création d’une indemnité d’environ 3 500 euros versés aux familles des agriculteurs non-salariés après une maladie, un accident mais aussi un suicide.
De son côté, le gouvernement a aussi décidé de s’emparer de ce problème du mal-être agricole en décidant de lancer mardi 23 novembre un plan d’action et une mobilisation collective pour freiner les cas de suicides d’agriculteurs, rapporte le journal Le Parisien. Il est prévu que les ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l’Agriculture, Julien Denormandie, ainsi que par le secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, vont détailler une feuille de route gouvernementale au ministère de l’Agriculture.
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Dans la liste des mesures, qui seront engagées figurent la création, courant 2022, de comités de pilotage dans chaque département, une mesure qui devra aboutir à une meilleure coordination locale de la prévention. Les membres de ces comités seront constitués par des représentants de l’État, du monde agricole, professionnels de santé, banques.
Parmi les mesures figurent aussi la structuration et la formation des réseaux de "sentinelles", qui sont "des volontaires gravitant autour des agriculteurs à même de détecter les situations de détresse". Une autre mesure consiste à renforcer financièrement des dispositifs "permettant de soulager les agriculteurs, en l’occurrence l’aide au répit (qui sert à financer le remplacement jusqu’à 10 jours des exploitants en situation d’épuisement professionnel)" ainsi que le crédit d’impôt remplacement.
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