Selon R. Dati, il faut "revoir les règles de fouilles pour les détenus et les personnes qui accompagnent"

Pour l’actuelle ministre de la Justice Nicole Belloubet, il est possible que l’arme, utilisée pour attaquer les surveillants d’Alençon, provienne de la campagne du détenu radicalisé. Il s’agissait d’un couteau en céramique qui ne pouvait pas être repéré par le détecteur de métaux.

Au micro de la chaîne RTL, l’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati a réagi à cette déclaration de N. Belloubet en proposant la révision des "règles de fouilles pour les détenus et les personnes qui accompagnent". Elle a expliqué que la France qui avait recours aux "dispositifs de fouilles aux corps des détenus" a été "dans l’obligation de les alléger" à la suite des reproches à répétition de l’Europe.

L’ancienne garde des sceaux a, par ailleurs, tenu à préciser : "Nous les avons allégés mais pas supprimés". L’eurodéputée a ensuite ajouté : "J’ai fait adopter des mesures très claires au niveau européen que la France pourrait mettre en œuvre dès qu’elle le souhaite".

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