Ségolène Royal : son bilan d’ambassadrice des pôles sème le doute

Demande d’explications

Nommée il y a deux ans ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles, Ségolène Royal devra fournir des explications à l’Assemblée nationale. Le député Christophe Naegelen (UDI), co-responsable de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la problématique des pôles, et son collègue macroniste, Éric Girardin, lui demandent des comptes sur certains de ses agissements. Ils veulent surtout des explications sur "son absence à l’ensemble des réunions officielles au Conseil de l’Arctique" et "ses interventions médiatiques quasiment hebdomadaires sur la politique nationale", rapporte 20 Minutes citant une information du journal Le Figaro.

Une fonction non rémunérée

Ségolène Royal est mise en cause pour l’utilisation de ses moyens d’ambassadrice des pôles, une fonction non rémunérée. Elle devrait recevoir sa convocation dans les prochains jours où elle apportera ses preuves à l’Assemblée nationale. D’après Jean-Christophe Lagarde, les deux députés souhaitent également que l’ancienne ministre de l’Environnement soit en parallèle auditionnée par la commission des affaires étrangères. 

Des "insinuations calomnieuses"

En novembre dernier, Ségolène Royal a déjà été épinglée dans une enquête dévoilée par l’hebdomadaire Le Point et Franceinfo. Elle a été accusée de se servir de sa fonction et de ses trois collaborateurs, financés par le ministère des Affaires étrangères, pour la promotion de ses activités personnelles. Des "insinuations" que l’ex-ministre socialiste a qualifiées de "calomnieuses". Elle a dénoncé les attaques lancées contre elle comme le fruit d’un hasard au moment où elle figure parmi les favoris de la gauche pour l’élection présidentielle en 2022. Une élection à laquelle elle n’écarte pas sa participation.

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