Lors de son déjeuner avec François Fillon lundi, Nicolas Sarkozy aurait déclaré être favorable à un nouveau vote à l’UMP. Ceci, "pour éviter l’escalade du conflit", aurait-il soutenu.
L’ancien président Nicolas Sarkozy et le candidat malheureux de l’UMP, François Fillon se sont retrouvés autour d’un déjeuner lundi 26 novembre pour évoquer ensemble le problème du principal parti de la droite.
Au bout d’une heure et demie de tête-à tête, les deux hommes sont ressortis un à un du lieu de rendez-vous sans faire de déclaration. Certaines indiscrétions ont cependant affirmé que l’ex- chef de l’Etat jugerait préférable la tenue d’une nouvelle élection au sein du parti pour trancher qui sera véritablement promu au poste du
président de l’UMP. Cette démarche est nécessaire "
pour éviter l'escalade du conflit", aurait-il défendu.
Nicolas Sarkozy aurait aussi conseillé à François Fillon de ne pas saisir la justice concernant l’imbroglio qui mine le parti. L’entourage de l’ancien premier ministre dément cependant cette affirmation. "L'ambiance pendant le déjeuner était détendue, décontractée, empreinte de confiance réciproque" mais l’ex-chef de l’Etat "n'a ni découragé ni encouragé François Fillon dans ses différentes démarches", assure-t-on.
Si les propos de Nicolas Sarkozy sur la tenue d’un nouveau vote se confirment, l’ancien locataire de l’Elysée serait ainsi le 4è ténors de l’UMP à y être favorable. Son ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait lancé le site jeveuxrevoter.fr déclare avoir déjà réuni 16.000 signatures.
Eric Ciotti, le directeur de la campagne de François Fillon, estime également que "le seul moyen de laver cet affront est d'organiser un nouveau scrutin exemplaire qui donnera à l'équipe élue sa légitimité et qui permettra de reconstruire l'unité de toute notre famille".
Enfin, le maire de Nice, Christian Estrosi, avait aussi soutenu sur BFMTV lundi matin qu’ "aujourd'hui à l'UMP, la priorité c'est de redonner la parole aux militants". Un nouveau scrutin avec "une nouvelle commission" permettra, selon lui, de faire valoir "la transparence" au sein de l’UMP.
Sources : Europe1- Le Point