Selon le président Sarkozy, réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité entrainerait des dommages importants pour l’industrie française.
"Je ne laisserai pas remettre en cause ce qui est un atout exceptionnel et je ne laisserai pas dilapider l’héritage industriel et énergétique bâti ces cinquante dernières années", rétorque Nicolas Sarkozy en réponse aux accords conclus entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts sur le sujet.
Durant son discours à l’occasion du 3è anniversaire du Fonds stratégique d’investissement à l’Elysée, le président soutient que le prix de l’électricité est l’un des rares avantages concurrentiels de la France par rapport à ses partenaires. Il est ainsi déterminé à ne pas laisser remettre en cause cet « atout exceptionnel ».
Il faut noter que la part du nucléaire dans la production électrique française est actuellement de 75%. Mais l’accord conclu entre le PS et EELV stipule que cette part sera réduite à 50% d’ici 2025.
Cet accord signé mardi dernier prévoit effectivement la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim et ensuite des autres installations jugées plus vulnérables en raison de leur âge ou de leur localisation en zone inondable et surtout sismique. Cependant, les deux parties ne sont pas parvenues à un compromis sur le réacteur nucléaire de troisième génération en cours de construction à Flamanville.