Le député Éric Coquerel a été la cible de rumeurs sur de prétendus comportements déplacés depuis plusieurs semaines. Les attaques se sont multipliées depuis qu’il a été élu président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise affirme n’avoir jamais reçu de signalement au sujet de son député concernant des faits. Dans un communiqué publié jeudi, l’instance a défendu Éric Coquerel, élu président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes". "Depuis plusieurs semaines, le député Éric Coquerel est l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes", "attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des Finances", est-il indiqué dans le document relayé par BFMTV.
Au micron de RTL, la journaliste Rokhaya Diallo figure parmi les personnes qui ont accusé le député Eric Coquerel. Elle a en effet affirmé avoir entendu des femmes évoquant à plusieurs reprises le comportement du député. "Ce sont des choses qui reviennent plusieurs fois, depuis des années", a-t-elle accusé en invitant les personnes qui ont des informations à se tourner vers les instances compétentes. Le comité, qui se revendique autonome par rapport à la direction politique de LFI, est disposé à écouter les femmes et à recevoir leurs témoignages. En revanche, l’instance "déplore la mise en circulation de rumeurs ne s’appuyant sur aucun élément concret et ayant pour seul effet de jeter la suspicion sur une personne".
Après ces rumeurs, le comité condamne des pratiques qui ne permettent pas de lutter de manière efficace contre les violences sexistes et sexuelles. De son côté, Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône, a jugé de grave le fait de "jeter des accusations sans aucune preuve" de la sorte.
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