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Pour défendre Benjamin Griveaux, Christophe Castaner a évoqué la vie privée d’Olivier Faure sur France Inter.
L’affaire concernant le retrait de Benjamin Griveaux de la course à la mairie de Paris est au cœur de l’actualité politique française en ce moment. La diffusion des vidéos à caractère sexuel a choqué plusieurs membres des partis politiques qui y voient une "menace contre la démocratie", rapporte Boursorama. Presque à l’unanimité, ils ont condamné ces actions faites à l’encontre du candidat En marche à Paris.
Toutefois, certains d’entre eux ont fustigé le comportement de l’ancien porte-parole du gouvernement. Marine Le Pen a souligné que B. Griveaux s’est incontestablement comporté de "manière irresponsable". Sur France Inter, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lui aussi jugé que l’ancien candidat de la majorité avait fait preuve "d’une légèreté incroyable".
Des propos qui n’ont pas laissé indifférent le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Mercredi 19 février, ce dernier a été invité sur France Inter et a annoncé que "les politiques doivent rester des femmes et des hommes sinon ils se coupent de la réalité". "Il ne faut pas prétendre être des super-héros. J’invite la classe politique à beaucoup de modestie", a-t-il souligné avant de parler de la vie privée d’O. Faure.
"J’ai été surpris d’entendre à votre micro, Olivier Faure, que je connais bien, et que j’ai accompagné dans ses séparations et dans ses divorces. J’ai été étonné de ses leçons de morale", a-t-il signifié.
Aussitôt dits, les propos de C. Castaner ont été vivement critiqués. Sur Twitter, Patrick Kanner, ancien ministre socialiste, a écrit "amateur en tant que ministre ? Mais professionnel de l’attaque minable. Ces propos déshonorent leur auteur et le mettent au niveau de ceux qu’il prétend combattre dans cette pathétique affaire".
Le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a également réagi. "En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique", a-t-il fustigé.
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