Pour sa rentrée politique à Fréjus, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a tenu sa promesse en axant son discours sur l’insécurité. Elle a mis en cause le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.
Marine Le Pen s’est adressée devant les élus du Rassemblement national dimanche à l’occasion de la rentrée politique de son parti. Comme elle l’a déjà annoncé, la présidente du parti extrême droite a parlé de l’insécurité. La cheffe du RN a alors appelé à combattre "la barbarie qui s’installe". "Avec la barbarie, on ne négocie pas, on la combat", a-t-elle lâché. Elle est revenue sur cette période des vacances qui, selon elle, fut meurtrière en évoquant plusieurs faits divers violents. La dirigeante d’extrême droite a dénoncé un pouvoir "plus occupé à faire croire qu’à faire", rapporte Europe1.
Face à cette situation que son parti a vue comme un "ensauvagement" de la société, Marine Le Pen n’a pas hésité à étriller le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. La cheffe du RN estime que le garde des Sceaux "ne voit dans les inquiétudes des Français qu’une dérive populiste, un sentiment d’insécurité, un fantasme". Elle est allée jusqu’à qualifier "Dupond-Moretti de Taubira en pire".
Candidate à l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen a parlé de son programme lié à la sécurité. La cheffe du RN s’est engagée à rétablir la certitude des poursuites, des sanctions et de l’exécution de la peine. Elle a également promis d’en finir avec les peines fictives et la prison garderie. L’extrême droite exige davantage de places de prison, des peines plancher, ou encore une majorité pénale abaissée à 16 ans.
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