Lundi 6 janvier, Claire O’Petit, élue dans le département de l’Eure, a estimé que le gouvernement devait accepter de renoncer à l’âge de pivot.
Depuis le début de la grève contre la réforme des retraites, il y a 33 jours, la majorité a essayé de faire un bloc autour du projet de loi, rapporte RTL. Cependant, une élue a brisé cette unité. Lundi 6 janvier, Claire O’Petit, députée La République en Marche du département de l’Eure a jugé que le gouvernement devait accepter de renoncer à l’âge pivot. A son avis, ce point crispe même les syndicats réformistes, comme la CFDT (Confédération française démocratique du travail).
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Invitée sur Morandini Live, CNews et Non Stop People, la députée a estimé qu’’"à partir du moment où c’est un blocage, il ne faut absolument pas hésiter". Selon ses dires, le plus important, c’est la retraite à points. "Je reste persuadée que ce n’est pas une nécessité absolue", a-t-elle renchéri en espérant que cette semaine, justement, ils vont le faire. "On ne peut pas rester bloqué sur une date en plus qui peut changer au cours de la vie, qui peut évoluer différemment", a poursuivi cette élue.
Durant son interview, Claire O’Petit a expliqué que "ce qui sera important quand vous arrivez à une période de la retraite, c’est de savoir combien vous aurez de points". Si la santé de la personne le permet et qu’elle peut faire 6 mois ou un an de plus, "je vous assure, elle ne réfléchit pas, elle le fait, afin d’avoir une retraite plus confortable", a affirmé la parlementaire.