Le rejet des 2 motions de censure n’a changé en rien la conviction de l’opposition pour contrer le projet de réforme des retraites.
La réforme des retraites a été adoptée, lundi. Si la majorité et notamment le gouvernement s’en réjouit, l’opposition n’entend pas se calmer.
Peu après le rejet des 2 motions de censure, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel à la "censure populaire". Pour lui, "9 voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d’avis". Cette "censure populaire s’exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu’elle nous permette d’obtenir le retrait du texte", a-t-il expliqué.
Avec cette réforme des retraites, "Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique", tacle le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Pour la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot, Elisabeth Borne n’a "plus de pouvoir pour continuer son action" et devrait "démissionner".
Aurélien Pradié, député du Lot, voit dans les résultats de vote des motions de censure des scissions à droite. Les 9 voix d’écart « résonnent comme un électrochoc puissant », a-t-il fait valoir.