Jacques WITT/SIPA
Jeudi 18 juillet, Jean-Paul Delevoye a dévoilé ses recommandations pour la réforme du système de retraites, qui sera examinée au Parlement après les municipales de 2020. Le texte ayant suscité plusieurs réactions, le haut-commissaire à la réforme des retraites s’est expliqué dans la soirée, au micro de France 2.
Après la présentation de ses propositions en vue de la réforme des retraites, jeudi, Jean-Paul Delevoye s’est exprimé sur le plateau d’un de nos confrères. Aujourd’hui, l’âge moyen est déjà de 63,4 ans et il sera de 64 ans en 2025. S’il faut avoir 42 ans - et bientôt 43 ans - de cotisations pour avoir l’âge de départ à taux plein, donc pour une personne qui démarre sa carrière à 23 ans, elle aura l’âge à taux plein à 65 ans.
Pour un départ à 62 ans, il y aura 20 % de décote. D’après le haut-commissaire à la réforme des retraites, le système serait déséquilibré, si tout le monde décidait de partir à cet âge. Celui-ci défend donc la nécessité de fixer l’âge de départ à taux plein à 64 ans.
Dans sa proposition, Jean-Paul Delevoye a également parlé du calcul de la pension de retraite qui devrait être basé sur toute la carrière et non plus sur le salaire des dernières ou des meilleures années de travail.
Le système actuel valorise les carrières ascendantes et continues. Il pénalise "les carrières heurtées, courtes et planes (en terme d’évolution des salaires), au profit des carrières longues et ascendantes", selon les explications le haut-commissaire à la réforme des retraites. Mais le système universel améliorerait la retraite des plus fragiles, note Ouest-France. "Nous assumons de refaire une redistribution", a lancé Jean-Paul Delevoye.
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