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Le Premier ministre a pris la parole jeudi soir à la suite de l’annonce d’un reconfinement national "avec des adaptations pour les Outre-mer" en vigueur depuis aujourd’hui. Un test PCR est désormais nécessaire pour quitter La Réunion.
Emmanuel Macron a présenté mercredi soir de nouvelles mesures face pour limiter la propagation du coronavirus. Jean Castex s’est exprimé jeudi soir à 21h30 sur le détail des mesures.
E.Macron annonce un reconfinement national "avec des adaptations pour les Outre-mer"
"Cette attaque aussi lâche que barbare endeuille une nouvelle fois le pays tout entier", met en avant Jean Castex.
Le Premier ministre de poursuivre :"La réponse du gouvernement sera ferme implacable et immédiate. J’ai décidé de porter le plan vigipirate à son niveau le plus élevé, le niveau “urgence attentat. La mobilisation des forces de sécurité sera accru. Le dispositif Sentinelle passe de 3 000 à 7 000.
"Nous menons la lutte contre le terrorisme tout comme la lutte contre le coronavirus. Personne n’avait prévu une flambée si violente et aussi rapide. Comme le virus accélère nous devons accélérer également.
Nous devons protéger la santé de nos citoyens en cassant la spirale. La solution est entre les mains de chacun d’entre nous. Protégeons-nous, protégeons les autres", poursuit Jean Castex.
"Il n’y a pas d’autre solutions que ce nouveau confinement, avec une exception pour les Départements et territoire d’Outre-mer. Ce dispositif ne sera appliqué qu’à la Martinique. Des tests seront exigés au départ ou à l’arrivée des territoires d’Outre-mer."
"Il sera possible de sortir pour faire ses courses alimentaires, pour aller au travail et exercer son activité professionnelle si on ne peut le faire en télé-travail. Des déplacements qui ne pourront se faire à plus d’un kilomètre."
Les salles de sport et gymnases seront fermés, les sports de plein air interdits. Une amende forfaitaire de 135 euros est prévue en cas de non respect du confinement.
Toute personne entrant sur le territoire devra faire un test 72h avant d’entrer et doit être négatif.
Les établissements scolaires, de la crèche jusqu’au lycée restent ouverts, avec un protocole sanitaire renforcé dont le port du masque pour les enfants dès 6 ans.
"Le confinement peut avoir des conséquences sur le développement psychique des enfants", met en avant le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Avant de souligner : "L’école est un espace sécurisé car l’on y respecte plus les règles sanitaires qu’ailleurs."
Pour l’Université, la règle est le distanciel. Les examens et concours sont maintenus avec un protocole renforcé. Les bibliothèques universitaires seront ouvertes sur rendez-vous.
Toutes les entreprises qui ne sont pas fermées administrativement doivent continuer au mieux leur activité.
Partout où cela sera possible le télétravail devra être la règle. Tous les fonctionnaires seront en télétravail quand cela sera possible.
Tous les dispositifs de soutien sont renforcés pour la durée du confinement
"Ce confinement est un coup dur pour toutes les entreprises qui fermeront vendredi, dont les 200 000 commerces qui vont être obligés de fermer. Le soutien économique de l’Etat sera encore plus fort que lors du premier confinement", tient à rassurer Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.
"Toute entreprise de moins de 50 salariés aura droit à une indemnité pouvant atteindre jusqu’à 10 000 euros", indique-t-il.
6 milliards d’euros seront alloués par mois de confinement. Toutes les entreprises de moins de 50 salariés bénéficieront d’une exonération totale des cotisations sociales.
"La culture est un secteur économique puissant qui va être bouleversé dans les semaines qui suivent après avoir déjà beaucoup souffert", analyse Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture.
Olivier Véran, ministre de la Santé demande l’activation du Plan blanc pour libérer les lits.
