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Lors du deuxième discours de politique générale devant l’Assemblée nationale tenu par le chef du gouvernement, l’hémicycle a été animé d’applaudissements et de brouhaha.
Edouard Philippe a fait un exposé sur l’acte II du quinquennat d’Emmanuel Macron en révélant le calendrier des annonces durant son discours de politique générale, mercredi 12 juin. Après une heure de temps, il s’est ensuite lancé dans une auto-critique. Le chef du gouvernement a notamment reconnu "des décisions rapides et pas assez concernées" durant la période écoulée.
Le Premier ministre a cependant assuré une amélioration de leur méthode de gouvernement pour cette troisième année, note RTL. "La détermination, la conviction, la passion que nous mettons à défendre nos idées ne devraient jamais nous conduire, à l’arrogance, à l’agressivité, à la caricature", a-t-il déclaré.
Durant cette séquence, Edouard Philippe a été interrompu maintes fois. Mais il a tenu à préciser aux députés que leurs commentaires ne le dérangeaient pas. Dénonçant une façon de lui faire perdre son calme, le chef de gouvernement a lancé dans l’hémicycle que c’était "peine perdue" puisqu’il était "inénervable". Et ce message qu’il a transmis lui a valu des applaudissements de la majorité.
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