Jour J pour les députés macronistes. Ils devront élire le nouveau président de leur groupe
Dix élus ont annoncé leur candidature au poste de président du groupe LREM. Mais au final, huit membres de la majorité sont en lice pour remplacer Richard Ferrand à la présidence de la LREM.
Le vice-président et porte-parole du groupe majoritaire, Gilles Le Gendre, a même confié avoir fait des préparations durant des mois en vue de prendre la fonction du nouveau président de l’Assemblée nationale. "À Richard revient le mérite d’avoir conduit notre groupe du berceau à l’adolescence et l’âge adulte arrive", a-t-il estimé.
Amélie de Montchalin, Laetitia Avia, Rémy Rebeyrotte, Barbara Pompili et Gabriel Attal avaient aussi annoncé leur candidature pour prétendre le titre de leader de la LREM.
Gabriel Attal, estimant que 10 candidats "c’est trop", ce porte-parole de La République en marche a retiré sa candidature.
Le député du Rhône, Bruno Bonnell, a mis en avant un renforcement des liens d’idéal et d’audace. Mais celui-ci a fini par desister. Pour expliquer sa décision, il a lancé "Soucieux de voir élire une présidence avec une majorité clairement exprimée, je pense qu’il est important de réduire le nombre de candidats".
L’élue du Pas-de-Calais et présidente de la commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, a plaidé auprès des députés LREM que pour réussir, il faudra une majorité de dialogues, d’actions et de transparence. Roland Lescure, actuel président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée et élu des Français d’Amérique du Nord, a également prôné pour plus de transparences, de souplesses et d’ouvertures. "Une nouvelle gouvernance paritaire, politique et responsabilisée", a-t-il précisé.
Perrine Goulet, députée de la Nièvre, a mis le point sur la réunification et le renouvellement pour .
Un député a glissé qu’il y avait beaucoup de démarches personnelles parmi les candidatures.
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(Source : Le Parisien)