Capture d'écran BFMTV
Critiqué pour sa politique française, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a été interpellé par un député belge au Parlement européen. Mais le président de la République n’a pas laissé passer ces "bêtises et contre-vérités".
Le chef de l’Etat est monté d’un ton au Parlement européen à la suite de l’intervention d’un eurodéputé belge. Philippe Lamberts, un élu écologiste n’a pas du tout épargné le président français en dénonçant l’ensemble de sa politique. A la tribune, il a décortiqué la devise française en citant chaque mot. "Où est la liberté lorsque vos citoyens peuvent être assignés à résidence et perquisitionnés sur de simples soupçons de la justice ? (...)", a-t-il scandé avant de dire un mot sur l’égalité. Sur ce terme, l’eurodéputé a mis l’accent sur le renforcement de "la précarité des travailleurs".
Philippe Lamberts a ensuite repris le terme "premier de cordée" prononcé par Emmanuel Macron. Il a alors souligné que la cordée c’est la corde grâce à laquelle les premiers peuvent avancer et pour que les derniers ne tombent pas. "Mais dans nos sociétés, cette corde n’existe plus. Les riches s’enrichissent, les classes moyennes stagnent et se précarisent tandis que les plus fragiles sont abandonnés à leur sort", a lâché l’eurodéputé belge sur le récit de BFMTV. L’élu écologiste a fini par sortir une corde d’escalade neuve qu’il a offerte au locataire de l’Elysée.
Agacé par ces propos du député belge, le chef de l’Etat n’a pas tardé à répondre. "Vous pouvez tenir des propos d’estrade, car vous avez le confort de ce salon (...) Au nom du respect que j’ai pour ce Parlement, je ne peux vous laisser dire des bêtises et contre-vérités", a-t-il répliqué. Emmanuel Macron a surtout insisté sur la liberté en évoquant la loi de sécurité intérieure permettant de lutter contre les terrorismes intérieurs en France. "Je ne saurais expliquer à mon peuple que nous désarmons face à ce risque parce que des gens comme vous se permettent de proférer des contre-vérités", a-t-il conclu.