Majoritairement de droite, les sénateurs ont rétabli une possibilité de contrôle sanitaire aux frontières en cas d’émergence d’un variant dangereux du coronavirus.
La possibilité de recours à un contrôle sanitaire aux frontières en cas d’émergence d’un variant dangereux du coronavirus a été rétablie par les sénateurs, dans la soirée de mercredi 20 juillet. Par une conjonction de votes du RN, de LR et d’une majorité de l’alliance de gauche Nupes, le projet de loi de veille et de sécurité sanitaire avait été amputé de cet article-clé, au niveau de l’Assemblée nationale.
Ce projet de loi de veille et de sécurité sanitaire se décline en deux dispositifs. Comme le relate Le Figaro, le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. Ainsi, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement. Un second dispositif pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines en cas de risque de saturation de leur système de santé.
Daniel Chasseing (Indépendants) a indiqué qu’il est primordial de continuer à encourager la population à se faire vacciner. Pour sa part, Philippe Bas a souligné que le vaccin ne fait barrière à la contamination actuellement qu’à un tiers des cas. "Tant qu’à faire de mettre un filet de sécurité autant qu’il soit efficace", a-t-il ajouté.
Le chef de file du groupe PS, Patrick Kanner, a affirmé que la motivation du rapporteur est à la fois scientifique et politique.
> lire aussi : Covid-19 : l’Assemblée nationale rejette l’article sur le pass sanitaire aux frontières