Le Rassemblement national a évincé mardi dernier Nicolas Bay qui a annoncé mercredi 16 février son ralliement à Eric Zemmour.
Pour rappel, Nicolas Bay, le désormais porte-parole de la campagne RN, est démis de ses fonctions au sein du parti mardi. Selon le bureau exécutif du Rassemblement national, l’eurodéputé a cherché à saboter le parti en transmettant à l’équipe d’Eric Zemmour des infos stratégiques. Dès le lendemain de son évincement, Nicolas Bay a fait part de son engagement auprès de l’ancien chroniqueur. Cité par Le Figaro, l’eurodéputé a annoncé : "J’ai décidé de m’engager pleinement aux côtés d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle car je crois profondément dans sa candidature, son projet et sa stratégie".
Dans la foulée, Nicolas Bay n’a pas été tendre envers le Rassemblement national en indiquant que le parti, rythmé par des "départs forcés" est "intolérant à la moindre critique". "Quand on veut noyer son chien, on l’accuse d’avoir la rage", a encore martelé l’eurodéputé qui a aussi fait savoir qu’il a déposé plainte en diffamation face aux "accusations mensongères" contre lui. "(...) En réalité, j’ai demandé à avoir une discussion franche, devant le bureau exécutif et en présence de Marine Le Pen, et pour toute réponse on m’en a suspendu !", s’est aussi expliqué Nicolas Bay.
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