ADIL BENAYACHE/SIPA
Dimanche 6 avril, Paris a été le théâtre de rassemblements politiques. Trois mobilisations — celles du RN, de Renaissance et d’une partie de la gauche — y ont été organisées.
Durant son discours devant les partisans du RN, Marine Le Pen, récemment condamnée, s’est montrée reconnaissante. "Merci d’être là, merci d’être à nos côtés pour défendre ce que cette décision a foulé aux pieds, ce que je tiens par-dessus tout, mon peuple, mon pays, et mon honneur", leur a-t-elle dit. Elle a déploré "une décision politique" de la justice. Jordan Bardella a qualifié le jugement d’"injuste et scandaleux". Pour le leader du RN, il s’agit d’"une attaque directe contre la démocratie". Cette décision s’apparente, selon lui, à un coup porté à la voix du peuple.
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L’actuel président du parti Renaissance, Gabriel Attal, a lui aussi organisé un meeting. Lors de sa prise de parole, il est passé à l’offensive. "Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies... Tu voles, tu paies, surtout quand tu es un responsable politique", a-t-il asséné, visant sans la nommer la leader RN. Son intervention a mis en lumière les divergences croissantes avec Marine Le Pen.
En parallèle, les autres partis ont aussi cherché à marquer le terrain. Sur la place de la République, une partie de la gauche, dont La France insoumise et les Verts, s’est mobilisée contre l’extrême droite. La mobilisation est cependant restée modeste, avec seulement 5 000 participants selon les organisateurs.
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