Invitée sur Europe 1, la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen, a tenté de démontrer qu’elle était plus apte à gouverner.
A quelques mois de la présidentielle 2022, le suspens reste entier concernant les candidats.
Au micro de la matinale d’Europe 1, Marine Le Pen n’a pas hésité de tacler Eric Zemmour. Récemment, ce dernier a tenu des propos extrêmement virulents dans lesquels, il a affirmé que la patronne du RN est ’nulle’, qu’elle ne peut pas gagner l’an prochain, et que voter pour elle, "c’est voter Macron".
En réplique, Marine Le Pen l’a invité à débattre. Elle a, en effet, annoncé qu’elle est prête à débattre au moment où Eric Zemmour aura ses 500 parrainages, donc, lorsqu’"il sera en capacités de se présenter à la présidentielle".
La candidate à la présidentielle s’est distinguée d’Eric Zemmour sur des questions de fond. Elle a même signifié qu’elle peut être "choquée" par certains propos ou sur des concepts que développe le polémiste, notamment sur la crainte d’une guerre civile. "Je ne crois pas que la guerre civile soit inéluctable", a rétorqué Marine Le Pen. Pour la première fois, elle s’est vraiment détachée du chroniqueur.
Sur la chaîne, le leader RN a nettement voulu rassembler, rassurer et essayer de montrer qu’elle est crédible. Elle a, de ce fait, cherché à se poser en candidate de la sécurité, mais aussi de la liberté et du droit des femmes tout en essayant de démontrer qu’elle était plus apte à gouverner.
Lors de cet entretien, Marine Le Pen n’a pas manqué de tacler Emmanuel Macron en expliquant qu’il est quasiment le défenseur des voyous alors qu’elle défend les policiers. "A chaque fois que le chef de l’Etat se déplace sur le terrain de la sécurité, c’est pour taper sur la tête des policiers", a-t-elle lâché.
Elle a par ailleurs, déploré que les agissements de quelques individus au sein de la police entraînent un "biais de suspicion généralisé" de la part du président de la République.
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