Ce dimanche 27 mars, dans le cadre de sa campagne présidentielle, la candidate Marine Le Pen est en Guadeloupe. Tout juste arrivée à Pointe-à-Pitre, un groupe de militants indépendantistes ont interrompu une interview de la candidate du Rassemblement national et l’aurait "bousculé", selon son entourage.
Cet incident a eu lieu 15 jours avant le premier tour de la présidentielle 2022. La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, a reçu un accueil chaleureux à son arrivée à l’aéroport de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, selon Le Figaro. Pourtant, dans la soirée, une quarantaine de militants de l’UPLG (Union populaire pour la libération de la Guadeloupe), et de l’ANG (Alliance nationale Guadeloupe) ont envahi son hôtel. Ils ont troublé l’interview en duplex de la candidate pour l’émission Dimanche en politique de France 3.
Des témoins ont précisé que les militants se sont infiltrés en nombre dans l’établissement avant d’arracher le micro de Marine Le Pen. Cette dernière a été rapidement exfiltrée tandis que les opposants ont pris à partie son service de sécurité, relate le quotidien. Certains d’entre eux ont même agressé son attaché de presse ainsi que son conseiller Outre-mer, l’eurodéputé RN André Rougé. "Ils ont été violents, m’ont donné un coup dans le dos", a révélé l’élue régionale d’Ile-de-France RN, Caroline Parmentier.
Devant les médias, Laurence Maquiaba, porte-parole de l’ANG, a revendiqué cette action. Selon ses dires, Marine Le Pen estime que l’histoire de l’esclavage, l’histoire de la colonisation, est anecdotique.
Il faut qu’elle ait peur comme avant de venir pointer en Guadeloupe. Elle n’est pas légitime à venir parler ici. "L’inégalité des races, la supériorité de l’homme blanc sur les noirs, nous ne voulons pas de cela en Guadeloupe. Elle est exactement comme son père", a lancé Gaston Samut, le secrétaire général de l’UPLG.
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