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L’ancien sénateur de la Vendée a remporté l’élection à la présidence des Républicains avec 74,3 % des voix. Il succède ainsi à Eric Ciotti.
Interrogé sur CNews-Europe 1, Bruno Retailleau s’est dit étonné par le score qu’il a obtenu. "Même dans mes rêves les plus fous je ne l’avais pas imaginé !", a-t-il confié. Le ministre de l’Intérieur évoque toutefois plusieurs signaux durant la campagne, comme des salles pleines ou de bons résultats lors des élections partielles.
Bruno Retailleau estime que sa victoire met fin au débat sur la participation des Républicains à la majorité présidentielle. Pour lui, la droite doit être active, engagée, mais indépendante. Le nouveau président de LR affirme : "Je reste gaulliste, je ne suis pas macroniste."
Le ministre entend désormais rassembler sa famille politique autour d’un projet fort. Il évoque une droite affirmée, qui refuse de se compromettre. "Cela ne sera pas de l’eau tiède, ni de la rustine", a-t-il promis. Il critique ceux qui, selon lui, ont cédé face à la gauche.
Interrogé sur le rôle de son ancien adversaire, Bruno Retailleau reste flou : "On aura besoin de tout le monde." Il appelle à l’unité pour reconstruire une droite conquérante, tournée vers l’échéance présidentielle de 2027.
Bruno Retailleau veut faire émerger un projet solide pour défendre "la France des gens honnêtes." Il critique le "en même temps" d’Emmanuel Macron, qu’il considère inefficace. "Je veux une droite qui ne se renie pas", a-t-il martelé. Avant de conclure : "Mais il y a un gros travail, c’est le plus dur qui commence."
Source : Lefigaro.fr