L’ancienne ministre PS, Najat Vallaud-Belkacem, affirme notamment que toutes les forces de gauche, "et les personnalités qui les portent, ont un jour été amenées à travailler ensemble".
Pour Najat Vallaud-Belkacem, les régionales doivent "être le laboratoire de l’union" dans la perspective de 2022. Au Journal du Dimanche, dans des propos relayés par d’autres médias comme 20 Minutes, l’ancienne ministre socialiste explique que pour la présidentielle à venir, leur responsabilité, c’est de construire une coalition : "un candidat commun, un programme commun et un contrat de gouvernance". Elle estime que les divisions actuelles révèlent "une gauche qui s’est embourgeoisée", mais qu’elles "ne sont pas si profondes".
Najat Vallaud-Belkacem explique que toutes les forces de gauche, et les personnalités qui les portent, ont un jour été amenées à travailler ensemble..."Y compris, si on remonte un peu dans le temps, Jean-Luc Mélenchon".
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Mme Vallaud-Belkacem se dit ainsi favorable à une primaire commune, "mais qui s’entoure des garanties nécessaires pour éviter ces trahisons et qui pense mieux son socle électoral". Que peut-être "faut-il en revenir à un socle électoral composé des militants plutôt que du grand public".
Aussi, elle estime qu’il faut tout tenter pour faire "s’asseoir autour de la table" Jean-Luc Mélenchon, jusqu’ici unique candidat de gauche déclaré. Et si ça se termine par une fin de non-recevoir, cela ne veut pas dire que que les militants et les sympathisants "suivront le même chemin", assure-t-elle.
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