Mardi soir, lors d’une réunion, le bureau exécutif du parti LREM a fait savoir qu’il sera favorable au remboursement de la PMA par la Sécurité sociale pour les couples de femmes ainsi que l’abandon partiel de l’anonymat du donneur s’il le souhaite.
Avant la fin de cette année, le gouvernement doit présenter un projet de loi sur la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes seules. Selon le député Thomas Mesnier, cité par Le Figaro, c’est un sujet sur lequel il a travaillé avec Alain Fontanel, l’adjoint au maire de Strasbourg ainsi que des "groupes de travail internes" depuis des mois, soulignant leur rencontre avec "des personnalités qualifiées, des scientifiques, des intellectuels, des associations".
Une réunion du bureau exécutif de LREM lundi a fixé ses positions en vue de cette ouverture de la PMA aux couples de femmes. D’après de nombreuses sources concordantes et selon les confirmations de M. Mesnier, le parti s’est prononcé le mardi 24 juillet pour le remboursement de l’intervention et sur la reconnaissance de la filiation pour ces couples. L’élu de Charente a également affirmé : "On s’est positionnés en faveur de l’établissement de la filiation à la naissance de l’enfant pour les deux mères, sans distinction".
Par ailleurs, le bureau exécutif a indiqué la possibilité au donneur d’accepter de donner toute son identité, que l’enfant saura à sa majorité. Une fois majeur, l’enfant pourra accéder aux informations non identifiantes et aux antécédents médicaux. En tout cas, Thomas Mesnier a maintenu le principe de gratuité du don de gamètes. En ce qui concerne la Gestation pour autrui (GPA), "à l’heure actuelle, il n’était pas opportun d’aller plus loin " selon lui.