La demande de Jean-Marie Le Pen d’être remboursé d’un prêt à sa fille a été approuvée par le ministère de l’Intérieur. Cette nouvelle tombe au mauvais moment pour le parti d’extrême droite.
Le prêt remonte aux élections présidentielles de 2017. Le micro-parti Cotelec de Jean-Marie Le Pen avait prêté 6 millions d’euros à Marine Le Pen, mais cette dernière lui devait encore 4,2 millions d’euros. Le ministère de l’Intérieur a alors validé la demande de remboursement de l’ancien président du Front national (devenu Rassemblement national). "La demande a été validée par le ministère fin novembre", a assuré l’entourage du Menhir, confirmant une information du site d’information Mediapart.
Le remboursement de Jean-Marie Le Pen sera possible grâce à l’aide annuelle versée au Rassemblement national. Cette mauvaise nouvelle ne va pas plaire au parti d’extrême droite déjà criblé de dettes et menacé par d’autres créances. Selon RTL, l’aide publique au RN doit être octroyée au co-fondateur du parti en février-mars. Le père et la fille se sont convenus début 2019 que Marine Le Pen signe une cession de créances. En conséquence, ces 4,2 millions d’euros restants seront soustraits de l’aide publique à son parti d’environ 5,5 millions d’euros. Le Menhir avait ensuite introduit la cession de créances auprès du ministère de l’Intérieur accordant les aides publiques aux partis.
En juillet 2019, le JDD a déjà écrit que la signature de Marine Le Pen avait été obtenue "de haute lutte". Une information démentie par l’entourage de Jean-Marie Le Pen malgré les brouilles politiques avec sa fille depuis son éviction du parti en 2015.
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