Jean-Marie Le Pen a fait ses adieux au Parlement européen mardi 16 avril.
Après avoir siégé pendant 35 ans au Parlement européen, Jean-Marie Le Pen, le cofondateur du Front national ou FN, a mis fin à sa vie électorale mardi 16 avril. Devant un hémicycle vide et impassible, l’homme de 90 ans a fustigé ses compères de rester "sourds et muets" face à "l’invasion" migratoire selon France Info.
Dans cette lignée, il a ainsi dénoncé "un phénomène migratoire géant" à cause de la croissance démographique. Il a signifié que les députés sont restés aveugles, "la postérité vous maudira", a-t-il lancé avant de formuler l’inutilité de l’institution.
Selon son avis, "l’Europe se montre impuissante face à ces perspectives angoissantes" et de plus, elle paralyse les réactions nationales qui devraient mobiliser les peuples.
Et pendant son discours, il n’a pas manqué de comparer l’assemblée de Strasbourg à un "moulin à vent où les eurodéputés ne charrient que des sacs de sable au lieu des sacs de blé".
Dans cette même lignée, l’eurodéputé n’a pas manqué de qualifier le Parlement européen d’"escroc" pour lui avoir "extorqué 320.000 euros sous un prétexte juridique très discutable".
Le FN est, en effet, accusé de procédures d’emplois présumés fictifs et d’avoir ainsi mis en place un "système de détournement" des rémunérations de ses assistants parlementaires. Aussi, Jean-Marie Le Pen doit rembourser cette somme au Parlement.
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Tout de même, l’eurodéputé a partagé son meilleur souvenir qui n’est autre que son élection européenne de juin 1984. À cette époque, le parti FN avait franchi la barre des 10% pour la première fois, a-t-il indiqué. Le parti a été ainsi sorti de "l’obscurité" et faisait entrer 10 députés. Concernant l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, Jean-Marie Le Pen a dit dans un point de presse que "c’est un signe des menaces qui pèsent sur la France".
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