Nathalie Kosciusco-Morizet envisage de se porter candidate à la tête de l’UMP si la ligne politique qu’elle préconise pour le parti n’est "pas reprise" par d’autres.
L’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré sur BFMTV-RMC qu’elle envisageait de se porter à la tête du parti de l’Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) si elle ne retrouvait pas la ligne qu’elle veut voir appliquée dans les autres candidatures. " Si ma ligne était reprise, partagée largement par d’autres qui ont plus de qualités que moi pour la porter, je me rangerais derrière eux". Mais "si elle ne l’était pas, je serais tentée d’aller la porter devant les militants".
Interrogée sur le positionnement de l’UMP par rapport au parti frontiste, NKM a clairement montré son opposition à un accord avec le parti de Marine Le Pen. "Pour moi, c’est clair, j’ai écrit un livre pour le dire", a t-elle répondu évoquant son ouvrage "Le Front anti-national".
Questionnée sur la droitisation de la campagne présidentielle de l’ancien chef de l’Etat, NKM assure "qu’elle défend tout ce qu’on a fait pendant la campagne", ajoutant qu’elle est "d’un tempérament loyal" et qu’elle revendique "toutes les propositions portées au nom de Nicolas Sarkozy". "J’ai regretté, dans la médiatisation de la campagne, on se laisse enfermer dans un discours. Nous nous sommes laissés caricaturer", a t-elle déclaré.
L’élue de l’Essonne ajoute son nom à la liste des prétendants éventuels à la présidence de l’UMP, parmi lesquels on retrouve Jean-François Copé, François Fillon, Xavier Bertrand et Alain Juppé. C’est en novembre prochain que sera nommé le président de l’UMP.
Sources : Le Point - Europe 1