De passage dans l’émission Audition publique sur Public Sénat et LCP, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, doute de l’autorité d’Emmanuel Macron.
Face aux contestations des Gilets jaunes, Nicolas Dupont-Aignan a accusé l’exécutif d’avoir favorisé les violences en adoptant un "mélange d’incompétence et de cynisme". Il a aussi évoqué un "phénomène prérévolutionnaire" et a encouragé Emmanuel Macron à rapidement changer de cap et de politique avant que le peuple français ne décide de "changer de président par la violence", rapporte actu.orange.fr.
Le leader de Debout la France a confié être inquiet face à l’inconscience de l’exécutif et de son "incapacité à réagir pendant trois semaines". Il a aussi ajouté ne souhaiter qu’une seule chose pour le pays, "c’est qu’il (Emmanuel Macron) prenne conscience de ce qui se passe et qu’il agisse". Il a fait cette annonce bien avant la déclaration d’Emmanuel Macron d’annuler la hausse des prix de carburant pour 2019.
Lors de son passage dans l’émission Audition publique sur Public Sénat et LCP, en partenariat avec l’AFP et Le Figaro, Nicolas Dupont-Aignan doute de la durée de la présidence d’Emmanuel Macron. Il affirme avoir "conscience de la gravité de la situation et ne sait même pas si le président de la République va aller jusqu’aux européennes".
Le chef de parti Debout la France a aussi tenu à signaler que l’on ne "peut pas jouer avec un pays inflammable ". "Les banlieues sont au bord de l’insurrection, les classes moyennes n’en peuvent plus, les casseurs sont à l’œuvre ", a-t-il décrit avant de prévenir : "Et notre pays, quand il est méprisé, ça peut partir mal".