Au micro d’Europe1, Eric Kerrouche, sénateur PS des Landes et chercheur au Cevipof, a précisé que le vote du premier tour a été biaisé par la peur du Covid-19.
Le second tour des élections municipales se tiendra le 28 juin prochain. Pour faire revenir aux urnes certains électeurs craintifs face au coronavirus, Eric Kerrouche a déposé une proposition de loi pour la possibilité de voter par voie postale. Le sénateur PS des Landes et chercheur au Cevipof estime que cette solution est une bonne. "C’est vraiment la seule façon pour être certain qu’ils participent plus qu’ils ne l’ont fait le 15 mars", a-t-il lâché sur Europe1.
Seuls 44,66 % des électeurs ont voté le 15 mars dernier, premier tour des municipales. Ce taux de participation est très faible avec une baisse de près de 20 points par rapport à 2014. Face à l’épidémie de coronavirus, certains électeurs ont choisi de ne pas se rendre aux urnes pour empêcher tout risque de contamination. Un problème qui risque de refaire surface le 28 juin prochain, pour le second tour de scrutin. "Il y a pas mal d’enquêtes électorales qui ont été menées, et ce qu’on voit c’est que l’abstention, globalement, a été importante, et qu’elle a crû en fonction de l’âge des votants", a expliqué Eric Kerrouche. L’élu qualifie le doute et la peur par rapport à la possibilité d’être contaminé comme ayant un impact sur les municipales.
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