Cette attaque informatique "massive et généralisée" a touché la mairie de Marseille ainsi que la métropole Aix-Marseille-Provence.
Cette cyberattaque n’a pas affecté le déroulement des élections municipales. Une attaque informatique "massive et généralisée" a touché la mairie de Marseille et la métropole Aix-Marseille-Provence. Au total, 300 machines qui devaient créer les listes d’émargement des procurations n’étaient pas opérationnelles, rapporte l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), sur la métropole Aix-Marseille-Provence ainsi qu’à Martigues (Bouches-du-Rhône). Malgré cet incident, la mairie a affirmé que les élections municipales se dérouleront normalement. En revanche, certaines tâches sont réalisées à la main.
D’après les explications de la métropole, cette attaque provient d’un logiciel malveillant appelé "rançongiciel" (ransomware). Celui-ci bloque l’accès à un ordinateur ou à des fichiers en les chiffrant et réclame à la victime le paiement d’une rançon. Les équipes techniques ont fait le nécessaire afin de dresser un diagnostic précis des systèmes compromis pour stopper la propagation de cette cyberattaque et "limiter l’impact". La collectivité travaille avec les instances nationales de sécurité, pour assurer le rétablissement du réseau informatique le plus tôt possible.
Une enquête ouverte
La métropole Aix-Marseille-Provence dirigée par Martine Vassal, candidate LR à la mairie de Marseille parle d’une "cyberattaque inédite par son ampleur". "Malgré les précautions extrêmes prises au quotidien pour protéger les équipements informatiques et se prémunir des virus et du piratage, cette cyberattaque, inédite par son ampleur et sa force de frappe, n’a pu être évitée", a-t-elle déclaré sur le récit de 20 Minutes. L’enquête est en cours et confiée à la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité de la police nationale.
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