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À un an du scrutin municipal parisien, les premières tendances électorales se dessinent. Un sondage sorti récemment indique une avance significative du bloc central sur une gauche fragmentée.
Selon une enquête Ifop-Fiducial publiée le 28 mars par Le Figaro, l’alliance des partis du centre et de la droite modérée serait en bonne position pour l’emporter.
Dans l’hypothèse d’une candidature unique des partis alliés à l’Assemblée nationale (Renaissance, Modem, Horizons et potentiellement LR), Rachida Dati recueillerait 35% des intentions de vote.
Elle dépasserait ainsi Rémi Féraud (candidat à la primaire PS et PCF) avec 19%, l’écologiste David Belliard (16%) et l’insoumise Sophia Chikirou (11%). La ministre de la Culture apparaît comme la personnalité la plus populaire auprès des électeurs de centre droit. Dans cette configuration, elle obtiendrait un point de plus que Gabriel Attal (34%). L’ancien Premier ministre n’envisage pas de se lancer dans la course. L’ancienne députée européenne obtiendrait quatre points de plus que Pierre-Yves Bournazel (31%), candidat déclaré depuis fin 2023. Si Emmanuel Grégoire était le candidat de la majorité municipale sortante, les intentions de vote pour Rachida Dati atteindraient même 37%.
Le sondage a également testé l’hypothèse d’une candidature distincte des Républicains, menée par l’avocat Francis Szpiner. Dans ce cas, Szpiner rassemblerait 11% des voix, entraînant une baisse de 5 points pour Rachida Dati. À l’extrême droite, Thierry Mariani (RN) et Sarah Knafo (Reconquête) sont crédités de 6% et 10% des intentions de vote au maximum. Du côté de la gauche, aucun candidat de la majorité municipale actuelle (Rémi Féraud, Emmanuel Grégoire ou Ian Brossat) ne remporte les 20% des intentions de vote.
Rémi Féraud se positionne derrière Emmanuel Grégoire (estimé à 20% dans certains cas). Le candidat du PS sera désigné par les militants le 30 juin. David Belliard (EELV) pourrait obtenir entre 14% et 18%, en progression par rapport à 2020 (10,79%). Sophia Chikirou (LFI) pourrait avoir 10% à 11%. Des alliances à gauche au premier tour restent incertaines.
