Marine Le Pen a réagi au lendemain de l’agression du socialiste Montebourg et de la journaliste Pulvar, rapporte Le Parisien. La patronne du FN condamne cet acte mais en même temps, elle déclare être outrée que le couple agressé lui colle cette responsabilité sur le dos.
Interrogée par la presse parisienne mercredi matin, la patronne du FN a dit voir dans l’attaque du couple Montebourg et Pulvar, une « provocation » dont le but a été de ternir sa campagne. En réponse aux propos d’Arnaud Montebourg selon qui cette agression « témoigne d’un climat de libération d’une parole raciste et à connotation fascisante dans le parti de Mme Le Pen », l’incriminée rétorque par : « Tenter de venir chercher ma responsabilité est indigne de leur part à tous deux. J’aurais bien aimé d’ailleurs entendre Mme Pulvar s’indigner lorsque les amis de sa famille de pensée m’ont attaquée à La Réunion ».
Selon elle, l’attaque « est utilisée de manière absolument scandaleuse et indigne par Mme Pulvar qui sort totalement de son rôle de journaliste, et son compagnon M. Montebourg ». Ils « savent pertinemment, puisqu’ils en ont été informés par la police, que ce groupe est un groupe de supporters de foot probablement lié au PSG, dont on connaît la radicalité et qui n’a strictement rien à voir avec le FN », poursuit Marine Le Pen.
La candidate à l’Elysée avance également que certains des assaillants pourraient bien appartenir au club de supporteurs KOP de Boulogne, avec qui, elle avoue entretenir « des relations extrêmement hostiles et difficiles depuis de nombreuses années ». Pour elle, il s’agit d’une pure « provocation » destinée à « ternir sa campagne ». « Dieu merci, les Français sont plus intelligents que cela », soupire-t-elle.
Ce matin, Arnaud Montebourg avait déclaré que le groupe de jeunes qui les ont attaqués étaient « A l’évidence, des militants politiques du Front national puisqu’ils criaient Bleu blanc rouge ! La France aux Français ! Le Pen président ! ».
Pour sa part, la patronne du FN estime que le fait que les agresseurs du couple aient scandé son nom ne veut pas dire que c’est elle qui a commandité l’acte. « C’est donc si simple que cela », s’exclame-t-elle. « Il y a quelqu’un qui va venir vous agresser en hurlant ‘vive Montebourg ‘ et vous allez faire un communiqué de presse pour dire que M. Montebourg est responsable de votre agression.. ».