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La patronne du Rassemblement National (ancien Front national) évoque notamment une ’succession de pièges’, quant à la réforme des retraites.
Sur la chaine France 2, dans des propos repris par la presse francilienne, Marine Le Pen annonce que tout cela est "tellement explosif" que le gouvernement, qui devait présenter la réforme en début d’année, la dévoilera très probablement après les élections européennes. Selon elle, il aurait "peur d’être sanctionné".
La présidente du Rassemblement National a tenu à dénoncer "une augmentation au moins d’un an de l’âge pour obtenir une retraite pleine - c’est ce qu’ils appellent l’âge pivot", et qu’il s’agit d’une petite "manœuvre assez malhonnête". Elle a également évoqué le système de points qui posera un problème de prévisibilité pour les futurs retraités parce que ce point peu être modulé selon la situation financière du système.
"Tout cela est explosif et c’est encore une fois les futurs retraités qui vont payer la note", a-t-elle lâché, avant d’appeler les électeurs à "profiter des européennes pour lancer le signal qu(’ils sont) en désaccord avec cet effondrement du pouvoir d’achat organisé par le gouvernement".
Après plusieurs mois de travail quant au futur système "universel" de retraite que voulait le président Emmanuel Macron, le gouvernement a révélé ses premiers arbitrages.
Le système proposé par points va être financé par les travailleurs jusqu’à 10 000 euros bruts de revenus par mois, qu’ils soient salariés du privé ou public, alors qu’une majoration sera accordée "dès le premier enfant". L’exécutif propose également de maintenir les pensions de réversion, et du minimum de pension pour les salaires bas et les carrières hachées.
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