Le samedi 20 novembre, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à la présidentielle, a affirmé qu’Éric Zemmour, avec la "brutalité" de ses propositions, lui rendait "service"…
Alors qu’elle est en déplacement à Marseille, Marine Le Pen a estimé que "la brutalité" émanant des propositions d’Éric Zemmour, et son côté ‘mono-thématique’ sur l’immigration "démontrent que nous avons, en ce qui nous concerne, un projet complet, travaillé, précis et immédiatement applicable, avec des équipes pour le porter". Dans des propos relayés par les médias français comme Le Figaro, la candidate a lancé : "alors c’est vrai qu’en miroir, quelque part il nous rend service".
Marine Le Pen a aussi précisé qu’elle n’a jamais eu de relations "très proches", avec Éric Zemmour, qui, selon elle, ‘remobilise’ la gauche avec ‘ses outrances’. "Il a intérêt au retour du clivage gauche-droite. Mais ça, c’est aussi créer le front républicain", a tenu à souligner la députée du Pas-de-Calais.
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La candidate RN à la présidentielle de 2022 a également fait savoir que si dans son parti, "nous avons abandonné les brutalités" de langage depuis "plus de dix ans maintenant, c’est par conviction". En effet, elle a dit ne pas se reconnaître ‘dedans’, mais aussi parce que "ce plafond de verre lié à la surmobilisation de la gauche face à nous est un inconvénient majeur".
Aussi, Marine Le Pen a précisé qu’à partir du moment où Éric Zemmour sera candidat, il deviendra "un concurrent", et "je ne m’interdirai pas de dire ce que je pense et de mettre le doigt sur nos divergences, comme il le fait".
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