Intervention de Manuel Valls /SIPA
Face à la Chine et autres "prédateurs", le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a confirmé l’importance pour la France de maintenir une "présence active" dans la région indo-pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie.
Vendredi 16 mai, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, s’est exprimé sur la Nouvelle-Calédonie, rapporte Le Figaro. Il a souligné l’importance pour la France de maintenir une "présence active dans la région indo-pacifique", notamment sur l’archipel. Il a mis en garde contre les ambitions de puissances comme la Chine, qu’il qualifie de "prédateurs" cherchant à imposer de nouvelles formes de domination. "La France, dans le cadre de la stratégie indo-pacifique annoncée par le président de la République il y a deux ans, a son mot à dire à travers la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie", a-t-il souligné sur France Inter.
Manuel Valls est revenu d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie sans obtenir d’accord entre les camps indépendantistes et loyalistes, malgré trois jours de discussions à huis clos.
Il a cependant affirmé qu’au-delà des clivages, tous reconnaissent l’importance de maintenir un lien avec la France "pour préserver une certaine idée de la démocratie, une certaine idée de ce qu’est l’économie, du vivre ensemble....". Selon ses dires, "la Défense et la monnaie sont deux piliers essentiels de cette présence".
Face aux ambitions croissantes de Pékin dans le Pacifique, le ministre a estimé que la République doit rester un rempart politique, économique et sécuritaire dans cette partie du monde.
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