Un acte 13 des "Gilets Jaunes" a lieu samedi 9 février. A Paris comme en province, des manifestations sont programmées, parfois non-déclarées. "Nous avons toujours des craintes", a déclaré le ministre de l’Intérieur, tout en renouvelant son message de fermeté.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a évoqué la nouvelle mobilisation des "Gilets Jaunes" ce samedi 9 février. "Nous avons toujours des craintes. Cela devient un rituel la manifestation du samedi. Nos forces seront mobilisées", a déclaré le ministre. "Je constate qu’il y a au fond de moins en moins d’acteurs et pourtant il y a toujours des violences chaque semaine. Nous répondrons présents partout en France pour que ces manifestations se déroulent le mieux possible", a-t-il ajouté.
Au Parisien, le ministre de l’Intérieur a été interpellé sur les violences policières durant les manifestations. Il a indiqué ne pas vouloir "d’une police brutale" et insisté sur la nécessité que la police soit "irréprochable". Il regrette néanmoins qu’il y ait "une mise en cause systématique de l’action de la police dans les manifestations des Gilets jaunes, et une violence contre les forces de l’ordre".
Christophe Castaner a également refusé d’évoquer la responsabilité des forces de l’ordre dans la blessure à l’œil de Jérôme Rodrigues, le 26 janvier : "A l’heure qu’il est, rien n’établit que M. Rodrigues a été blessé par un tir de lanceur de balles de défense".