Jacques Witt/SIPA
Alors que la contribution actuelle de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose s’élève à 1,08 milliard de dollars en trois ans, le président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré, jeudi, une hausse de sa participation à 15%.
En marge de la réunion de refinancement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, plusieurs centaines de participants sont venus à Lyon depuis mercredi 9 octobre. A la tribune de cette conférence, le président Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 10 octobre, une hausse de 15 % de la contribution française. Cette dernière était de 1,08 milliards de dollars (980 millions d’euros) en trois ans.
Le chef de l’Etat a affirmé que l’objectif est de rassembler 14 milliards de dollars. Il a alors appelé les 700 délégués à faire de leur mieux pour obtenir un surcroît de financement. "Si on arrive à lever 14 milliards pour les trois années qui viennent, ce sont 16 millions de vies qu’on peut sauver", a-t-il expliqué dans l’émission Quotidien, mercredi, selon BFMTV. Il a par ailleurs l’ambition d’éradiquer ces trois maladies infectieuses à l’horizon 2030.
Afin d’atteindre ce but, le locataire de l’Elysée a sollicité le Japon, la Norvège et l’Australie, ainsi que les Emirats Arabes Unis, le Qatar et l’Arabie Saoudite. "Dans les trois heures qui viennent, on doit atteindre les 14 milliards", a déclaré Emmanuel Macron, qui reconnaît une "pression… maximale" pour réunir ce montant.
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