BUFKENS CEDRIC/SIPA
Le 24 mai, Gabriel Attal, dirigeant de Renaissance, a souligné l’existence de divergences marquées avec Les Républicains dirigés par Bruno Retailleau, pourtant alliés au sein de la coalition.
Dans une interview accordée à Le Parisien samedi 24 mai, Gabriel Attal a souligné un écart idéologique croissant entre Renaissance et Les Républicains menés par Bruno Retailleau. Il reproche à LR un recul sur les droits fondamentaux, notamment l’IVG, les thérapies de conversion et la fin de vie. "LR n’est plus un parti pro-européen. Nous voulons faire progresser les droits des Françaises et des Français, là où avec Bruno Retailleau, LR a choisi la ligne qui s’oppose à la constitutionnalisation de l’IVG, vote contre l’interdiction des thérapies de conversion pour les homosexuels et rejette toute évolution sur la fin de vie", a affirmé l’ancien Premier ministre dans des propos relayés par d’autres médias nationaux comme Le Figaro.
Gabriel Attal a aussi dénoncé des propos qu’il juge stigmatisants à l’égard de certaines religions. Par ailleurs, sur le plan sécuritaire, Attal défend la généralisation de la vidéosurveillance algorithmique et des polices municipales. Il soutient aussi la création d’une prison de haute sécurité en Guyane et propose de supprimer le juge d’application des peines, rejoignant indirectement Édouard Philippe.
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