Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé mardi que les libérations quasi-simultanées de la Française Clotilde Reiss en Iran et de l’Iranien Ali Vakili Rad en France n’avaient fait l’objet d’"aucune tractation" entre les deux pays.
PARIS (AFP) - Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé mardi que les libérations quasi-simultanées de la Française Clotilde Reiss en Iran et de l’Iranien Ali Vakili Rad en France n’avaient fait l’objet d’"aucune tractation" entre les deux pays.
"La justice est indépendante et il n’y a eu à aucun moment aucun lien, aucun marchandage, aucun échange, aucune tractation de quelque nature que ce soit entre la libération de Clotilde Reiss et la décision prise aujourd’hui par le tribunal français" à propos de Ali Vakili Rad, a affirmé lors d’un point de presse le porte-parole du quai d’Orsay, Bernard Valero.
"Ce monsieur a accompli depuis bientôt un an sa peine incompressible de 18 ans et l’échéance d’aujourd’hui pour la décision du tribunal d’application des peines était connue depuis février. Il n’y a pas de suprise", a-t-il ajouté, répondant à une question sur la coïncidence entre les deux libérations.
Au cours du week-end, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait déjà dit qu’il n’y avait aucun lien entre les deux dossiers.
L’Iranien Ali Vakili Rad, assassin en 1991 en France de l’ex-Premier ministre Chapour Bakhtiar, a quitté mardi la prison où il était incarcéré près de Paris. Il a obtenu sa libération en vue de l’expulsion dans son pays, deux jours après le retour en France de l’universitaire Clotilde Reiss.
La jeune Française a été emprisonnée et retenue en Iran pendant dix mois sous l’accusation d’espionnage au profit de la France.