Alors que l’affaire des dîners luxueux est encore au cœur de l’actualité, plusieurs autres révélations qui impliquent François de Rugy ont été publiées par le site d’informations Mediapart et le journal Le Parisien.
Déjà mis en cause après la publication d’un article sur ses dîners fastueux, François de Rugy fait face à de nouvelles révélations du site d’informations Mediapart. Ce dernier a indiqué que le ministre de la Transition écologique louerait un appartement à Orvault à "loyer social préférentiel". Le concerné s’est défendu sur Facebook.
"Je fais l’objet ce soir d’une nouvelle attaque de Mediapart sur l’appartement que je loue à Orvault, près de Nantes, depuis trois ans", a-t-il écrit. Ainsi, il a expliqué accueillir ses enfants dans ces deux pièces de 48 mètres carré. Loué à 622 euros par mois, François de Rugy a annoncé que ce montant est conforme aux prix du marché.
Concernant l’affirmation de Mediapart qu’il s’agit d’un "logement à loyer social préférentiel", François de Rugy a indiqué n’avoir jamais eu connaissance de cette information. Pour appuyer ses dires, le ministre a même publié ses échanges de courriels avec l’agence immobilière concernant son bail.
Les révélations se sont poursuivies mercredi soir avec des informations concernant un logement HLM à Paris occupé depuis 2011 par la directrice de cabinet du ministre, Nicole Klein. Ce locale a été conservé de 2006 à 2018 alors que cette dernière n’habitait plus la capitale. Le ministre a mis fin aux fonctions de Nicole Klein jeudi 11 juillet.
Mais le site d’informations Mediapart ne s’est pas arrêté là. Le même jour, il a aussi indiqué que François de Rugy a réalisé des travaux dans son logement de fonction à l’Hôtel de Roquelaure pour un montant de 63 000 euros.
Outre Mediapart, le journal Le Parisien a aussi dévoilé jeudi soir d’autres frais. Le quotidien a ainsi parlé d’un troisième chauffeur qui aurait été mis à la disposition du couple Rugy. Il devait "conduire le fils de Séverine" (la femme du ministre) à l’école et pour mener François de Rugy à Nantes.
Le journal n’a pas oublié de mentionner que Séverine Servat aurait acquis un sèche-cheveux doré à la feuille d’or pour la somme de 499 euros. Elle l’a acheté avec l’argent de l’Assemblée nationale. François de Rugy a précisé jeudi que "cet objet aurait été ’laissé à l’Assemblée nationale’ lorsqu’il a été nommé ministre".